Thèsez vous qui disait...

Je savais que c'était une erreur. Je n'aurais pas dû rentrer aux PUF. Non seulement j'ai appris qu'ils allaient fermer (de quoi réduire de 95% au moins la part des potentiels lecteurs de l'éventuelle thèse qui pourrait par hasard être publiée sur un quiproquo inattendu avec un éditeur fou lors d'une soutenance de thèse improbable....) mais en plus j'ai cédé à la fièvre acheteuse bibliophile qui se manifeste souvent à l'approche d'un rendez-vous prochain avec Notre Père (Jésus n'a-t-il pas passé sa dernière nuit en prières? M'est avis qu'il révisait ses fondamentaux avant de revoir Papa, ouida! Le Mont des Oliviers, c'était ses PUF à lui...). Quatre livres qui vont bientôt s'empoussiérer (c'est marrant ça d'ailleurs plus ils sont potentiellement utiles, plus ils s'empoussièrent...je ne comprends pas...est ce que c'est ce qu'on entend lorsqu'on dit que c'est le temps qui donne de la valeur aux oeuvres?) Enfin...de toute façon ma séance psypufesque m'a permis de mesurer la misère de ma condition scientifique appartenant à une sorte de secte intellectuelle dont le nom du directeur de thèse nécessite d'être épelé tandis que lorsque je demande Le sens pratique (sans préciser l'auteur...), les libraires se plient en quatre pour me donner la date du prochain arrivage... N'empêche, pour le coup les héritiers de Boubou, on ne les plaint pas...Ils ne doivent pas connaître ce genre de crises, si eux aussi appartiennent au merveilleux monde de la chaise et du clavier, ce sont de trop gros poissons...Moi là je me sens un peu sardine dévorée par un puffin (enfin plutôt out pour le coup) avec d'autres de mes congénères...snif, snif...bon je L'appelle demain...Juré (à moi, faut pas déconner non plus)!